Coup de tonnerre ! Christelle Nadia Fotso accuse Samuel Mvondo Ayolo de complicité d’assassinat de son père
La fille de Victor Fotso revient à la charge avec de
graves allégations concernant les circonstances de la mort de son père. Christelle
Nadia Fotso, incrimine cette fois-ci un membre du gouvernement. Le SG de la
Présidence, Samuel Mvondo Ayolo, pour complicité de meurtre.
Christelle Nadia
Fotso accuse l’une de ses sœurs et son mari, le couple Njitap, d’avoir poussé
son père vers la morgue, afin de s’arracher le gros héritage qu’il leur laisse.
Dans une lettre
ouverte, elle déclare que des membres du gouvernement ont également été
complices des agissements de sa sœur. A l’instar du SG de la Présidence, Samuel
Mvondo Ayolo.
Afripulse vous
propose l’intégralité de sa sortie.
« Ceux
qui suivent les affaires Fotso savent que l’état du Cameroun a je la dis queisé
en légitimant le Njitapage de Fotso Victor. Le parti présidentiel avait choisi
un camp et l’état a suivi… il y avait trop d’argent en jeu et des officiels
s’en sont mêlés sans penser à Fotso et surtout sans savoir comment il était
mort comme ils ne s’étaient jamais demandés comment il vivait entouré par un
gang de barbares.
L’un de ces
officiels est Samuel Mvondo Ayolo et le fait qu’il ait je la dis queisé m’a
brisé le cœur car il est mon Tonton Samuel, mon Oncle Samuel de Sangmélima !
Je dois vous dire
deux choses sur mon Tonton Samuel. IL m\a vue grandir et il avait une place à
part dans mon imaginaire parce qu’il était un homme presqu’autant généreux que
sympathique. Lorsque j’étais petite Tonton Samuel m’amenait au Hilton prendre
un verre de soda en écoutant du Jazz. Je le trouvais classe et
bienveillant. Pour montrer l’étendue et la profondeur de nos liens, je
confesserai que Samuel Mvondo Ayolo a vu le match légendaire Cameroun-Argentine
du Mondial de 1990 chez moi. Il m’appelait sa fille, je l’appelais Tonton
en le voyant comme un père. Par au moins deux fois, il m’a couillonnée en
trahissant Fotso Victor et pourtant s’il y a quelqu’un à qui Maptué s’est
confiée sur le viol de son enfant longtemps avant sa mort c’est son Tonton
Samuel. Il a écouté puis a Je la dis queisé en prenant sa part. Au
départ, en parlant d’Yves Michel Fotso puis en faisant semblant de croire pour
manger qu’un Patriarche surtout le Dernier Bamiléké pouvait se réduire à Njitap
et à la plus inculte de ses enfants.
Je n’ai pas eu un
mot de condoléances de la part de mon Oncle Samuel…il ne pouvait pas car il
savait ce qu’il avait fait et état incapable de me confronter et de
m’expliquer. J’ai donc pris ma plume pour écrire à Samuel Mvondo Ayolo
car depuis que j\ai obtenu des preuves de la fin barbare de Fotso, je veux que
l’état et ses officiels qui avaient les moyens de savoir mais qui ont suivi les
cancres et les derniers sans se poser de questions assument d’avoir été
du mauvais côté de l’histoire.
Samuel Mvondo Ayolo,
la femme des Bulus te parle pour te dire qu’elle ne savait pas que tu pouvais
lui faire ça en validant la mise à mort de son enfant tout comme la destruction
de l’œuvre de sa vie. Maptué te dit juste que tu sais de qui elle est née et
qu’elle n’abandonnera jamais. Tonton Samuel, assume ton Je la dis queisme parce
que c’est gravissime !
Le titre de ma
lettre ouverte est Famla car mon Oncle Samuel en a fait un mot Bulu !
Famla ! La honte des
Bulus…
«Bifía mòt a jó à
mìmboán à bÃÂ mi mía bÃÂ na mòt a bÃÂ mòt (les paroles que prononce l’être humain
et ses actes font qu’il est considéré comme respectable) » Proverbe Bulu
Lettre ouverte à
Samuel Mvondo Ayolo,
Monsieur le
Ministre,
Je t’écris cette
lettre en te vouvoyant parce que je m’adresse autant au Directeur du Cabinet
Civil de la Présidence de la République du Cameroun qu’au Tonton qui m’a vue
grandir en me traitant comme sa fille. Je parle donc autant à celui qui
m’a portée enfant, fait découvrir les plaisirs de la nuit et qui m’appelait «
la femme des Bulus » qu’au serviteur de l’état qui a perdu la mémoire, son
humanité et sa respectabilité. Tonton Samuel, Monsieur le Ministre,
vous êtes intervenu dans les affaires Fotso en choisissant le camp de l’argent
: en légitimant la bouffonnerie et en sacrifiant votre enfant sans état d’âme
sur l’autel de l’inculture sauvage et sanguinaire. Comme vous l’auriez
affirmé vous-même du temps de votre fringante jeunesse, c’est gravissime.
Vous l’avez fait, Monsieur le Ministre, en réduisant la raison d’état à
l’immédiateté du je veux ma part. Ce choix n’était pas qu’une faute mais un
déshonneur pour le Cameroun et pour vous. Comme vous l’auriez affirmé
vous-même du temps de votre fringante jeunesse, c’est gravissime !
La maman de l’homme
que vous avez trahi se tourne vers ce père de cœur que vous fûtes pour elle
pour lui apprendre comment est mort son enfant en lui demandant non pas des
comptes mais juste d’avoir honte ! Tonton Samuel, on ne vend pas sa fille
en fuyant ses responsabilités lorsqu’elle vous interpelle pour vous raconter
l’expropriation violente jusqu’à la lie de son enfant. Monsieur le
Ministre, vous avez mis le nom du Cameroun et l’état au service de personnes
qui ont Njitapé, violé et volé un Patriarche !
Monsieur le
Ministre, Tonton Samuel, Fotso Victor est mort le 19 mars 2020 seul avec
uniquement un garde du corps qui n’était là que pour le surveiller et rendre
compte aux personnes que vous avez et continué de soutenir. Vous qui avez
trouvé le temps d’écrire au Tribunal de Nanterre pour afficher le soutien de
l’État à des meurtriers, vous n’en avez pas trouvé pour vous renseigner,
enquêter, juste savoir et comprendre parce que vous ne le souhaitiez pas.
D’autres et vous aviez choisi de manger à tout prix.
Vous n’avez pas eu
un mot, un acte, un geste pour votre fille et la mère de Fotso parce que vous
saviez qu’elle avait des choses à vous dire que vous ne pouviez
entendre…Monsieur le Ministre, Tonton Samuel, Fotso Victor a eu une mort
tellement laide que son corps a été transféré dans le funérarium le plus cheap
parce qu’il n’y avait personne. Vous auriez pu, auriez dû savoir
cela mais le plus important était l’héritage économique et politique…il fallait
asseoir ceux qui vous avaient acheté.
Monsieur le Ministre,
Tonton Samuel, je rends cette lettre publique pour que vous assumiez vos choix
et qu’on cesse enfin de dire que tout ceci est une affaire de famille alors que
l’état et ses officiels s’en sont mêlés en faisant pencher la balance d’un
côté, le mauvais côté en ratant son rendez-vous avec l’histoire. Vous
aviez tous faim ou pire peur. On vous a nourris, rassurés et
récompensés.
Alors que beaucoup
de vous m’appeliez votre fille, vous êtes allés encore plus loin que vous ne
l’auriez fait avec une vulgaire vendeuse de piment ! Lorsqu’on veut tuer
son chien, on l’accuse d’avoir la rage, lorsqu’on veut couillonner sa fille, on
achète sa mère et sa fratrie afin de faire d’elle une indigente têtue, méchante
et suffisante qui ne sait même pas se prostituer !
La première et la
seule fois que je suis allée au Palais de l’Unité, c’était pour vous
voir. C’est en février 2019 un peu plus d’un an avant la mort de mon
fils Je me suis confiée à vous…je vous ai parlé de l’isolement de
Fotso et de la barbarie de son entourage. Vous m’aviez dit alors que rien
ne pouvait être fait de son vivant puisqu’il soutenait ses violeurs sans jamais
vous demander s’il avait d’autres choix vu les partis pris de l’état et son
parti. C’est surtout pour cela que vos actes et ceux de l’état depuis son
décès sont choquants : vous avez confié l’œuvre de votre vie et son corps
à des cancres rapaces.
Vous qui n’avez
qu’une fille de sang, Monsieur le Ministre, et qui savez combien elle aura
besoin d’aide pour vous pleurer et vous enterrer le moment venu, vous avez
laissé aux chiens l’honneur d’un Patriarche qui aurait pu être votre -père sans
penser à demain et ceux qui agiront comme vous lorsque vous ne serez plus.
Monsieur le
Ministre, Tonton Samuel, je ne vous écris pas pour me lamenter mais dire en
vous demandant publiquement d’assumer. Parce que les vôtres
ne tolérer véritablement les Bamilékés lorsqu’ils vous achètent et lorsqu’ils
sont petits, incultes, et prêts à faire des galipettes pour partager le
pouvoir, vous avez confié les héritages Fotso à la plus inculte de ses enfants
pour vous servir. Savez-vous que Fotso Victor se traînait à
l’hôpital américain en faisant des efforts pour marcher de lui-même et
comprendre ses médecins parce qu’il était seul et ne faisait confiance en
personne lorsqu’il était question de sa santé ?
Savez-vous lorsqu’il
meurt en se battant pour tenir pour ses enfants, les médecins désobéissent aux
ordres de celle que vous servez en essayant de le réanimer ? Vous devriez
vous informer sur ce s’est passé les derniers jours de la vie de mon enfant ne
serait-ce que pour comprendre pourquoi une assistante sociale a dû intervenir
et apprendre les raisons pour lesquelles la dépouille de Fotso Victor empeste
! Si vous qui m’appeliez sa fille, ne m’avait ne serait-ce qu’appelée
depuis sa mort, je vous aurais remis son testament !
Toute ma vie, Tonton
Samuel, être la fille handicapée de Fotso a été un fardeau. Vous le savez
puisque vous m’as vue grandir. Vous savez ma force et ce qu’il m’a fallu
de détermination pour faire de l’expression la honte de Fotso un honneur en en
devenant Maptué, une mère qui défendra toujours son enfant avec la même passion
et conviction avec laquelle tu défends et protèges ta fille. Vous savez
surtout qu’on me disait que j’étais handicapée à cause du Famla , parce que mon
père avait vendu ma jambe, m’avait vendue pour devenir riche. Il
m’a prouvé jusqu’à la fin de sa vie qu’il ne pouvait pas sacrifier la fille qui
est sa maman. Je ne savais pas que ce seraient mes pères de cœur qui le
feraient.
Je dois te raconter
le matin de mon amputation pour m’adresser à cet autre Tonton et père Bulu que
vous connaissez et qui fut mon seul visiteur. Je ne peux l’oublier en
regrettant que lui et vous ayez choisi de taire votre mémoire, votre cœur et
votre conscience. Cet homme jadis si intègre que le pouvoir a
camerouniaisé m’avait confessé combien lui le papa d’un enfant handicapé
protégeait sa fille en comprenant combien s’était difficile de l’être.
Il m’a dit les mots
que mon papa ne pouvait pas me dire puisqu’il avait encore fois fait le choix
d’être absent pour me protéger de la sauvagerie de son entourage et de cette
fille sanguinaire que vous servez si bien en trahissant nos valeurs et notre
patrie. il avait fait sciemment le choix d’être absent comme vers la fin,
il fit celui de me lâcher la main pour que ses bourreaux ne me tuent pas et que
je puisse faire plus tard éclater la vérité. A vous, Monsieur le Ministre
et votre frère Bulu, qui êtes pourtant connus pour vos cœurs et êtes de bons
pères, je dis je suis certes petite et handicapée mais je vais bagarrer à
mort pour mon enfant s’il le faut donc assumez d’avoir fait le choix d’être du
mauvais côté de l’histoire par cupidité et couardise en faisant de Famla un mot
Bulu !
Pour terminer en
parlant camerounais, la honte de ça ! »
Christelle Nadia
Fotso