Vaccin anti Covid-19 : Malachie Manaouda invite le député Cabral Libii

L’arrivée prochaine de la première dose de vaccins anti-Covid est à l’origine de débats controversés au Cameroun. Pour le moment, le Cameroun joue la carte de la prudence en repoussant les premières injections, en attendant que lumière soit faite sur les effets secondaires du vaccin Astrazeneca. C’est dans ce cadre que le Ministre de la Santé a tenu à exposer le sujet au cours d’une table ronde, à laquelle il a convié le leader du PCRN, Cabral Libii.

C’est l’honorable députée Nourane Foster qui a rendu publique l’invitation de son leader de parti, Cabral Libii.

Ce dernier a effectivement été convié à débattre sur le vaccin dont la campagne suscite une  vraie psychose au sein de l’opinion publique camerounaise.

Lors de cette table ronde qui va se tenir demain 17 mars 2021, le ministre Manaouda précise qu’avec toutes les expertises requises, il sera question de parler de la résurgence de la pandémie du coronavirus, son traitement thérapeutique et son vaccin.

Il faut noter que le PCRN s’est particulièrement montré préoccupé par la question du vaccin contre le coronavirus. Tout récemment, dimanche dernier, le député Cabral Libii demandait à ce que le ministère de la santé s’explique sur le vaccin anti coronavirus choisi par le Cameroun. Il avait demandé à avoir des doutes levés sur sa non toxicité et sa puissance de prévention entre autres. 

«La vérité est qu’il y a une polémique mondiale autour de ces vaccins qui ont été produits en toute hâte…Il y a un vaccin chinois, il y a un vaccin russe, il y a des vaccins occidentaux. Et les uns comme les autres ne produisent pas toujours les mêmes effets. Certains sont à 75, d’autres sont à 80…donc il ne suffit pas de nous annoncer qu’un vaccin va arriver. Il faut nous dire lequel arrive, s’il est russe, chinois, français, américain. Quel est son taux de nocivité, quelle est sa puissance de prévention, quel est le pourcentage? Voilà les questions au sujet desquelles nous attendons des explications du gouvernement», a déclaré la candidat malheureux aux élections de 2018.